Ce que les 4°B retiendront de la rencontre avec l’auteur Jean-Christophe Tixier
Durant la matinée du mardi 25 février 2020, s’est déroulée une intervention avec Jean-Christophe Tixier, l’auteur de La traversée et de nombreux autres livres à succès comme la série 10 minutes ou Bienvenue au 50. Lors de la rencontre, nous avons pu poser des questions à l’auteur auxquelles il répondait. J’ai notamment été touché par son handicap : il ne possède qu’une seule corde vocale et ne peut donc pas parler très fort, mais cela ne l’a pas empêché de répondre à nos questions, longuement, chose qui a dérangé nombre d'entre nous car il avait tendance à passer sur un autre sujet au lieu de répondre à nos questions et il finissait par ne pas répondre aux questions mais il nous a aussi proposé autre chose : une expérience particulière où l’on devait imaginer un élève triste par temps de neige au collège. J’ai personnellement aimé cette expérience car elle a fait travailler notre imagination. Je retiens de cette intervention que du bon et des choses intéressantes.
Adrien
J’ai aimé le fait qu’il argumentait bien ses réponses à nos questions et qu’il développait énormément, qu’il était clair et précis et donnait beaucoup d’exemples. Mais ce que j’ai préféré c’est l’histoire « la Rosalie » qui l’a amené à devenir auteur. J’ai trouvé l’histoire très importante à ses yeux pour qu’il nous la raconte. Réveiller les mémoires de sa famille j’ai trouvé ça intéressant.
Elorie
Jean Christophe Texier était dans l’enseignement avant de devenir écrivain. Son premier livre est un récit familial. « La Rosalie » est une histoire vraie que sa grand-mère lui a racontée et qu’il a voulu partager. Il nous a expliqué l’histoire de ses grands-parents pendant la guerre, ce qui lui a permis de se lancer dans le métier d’écrivain.
Robin
J'ai trouvé cette rencontre intéressante , j'ai trouvé bien que l'on ait pu échanger avec l'auteur du livre que nous avions lu car il a pu nous éclairer sur ce que nous n'avions pas compris dans le livre.
J'ai aussi trouvé intéressant qu'il nous explique comment c'est d'être auteur. Ce n'est pas vraiment comme je le pensais. Je ne pensais pas qu'il fallait autant de temps pour écrire un livre.
Line
J'ai beaucoup aimé l'intervention de Jean-Chistophe Tixier car j'ai appris énormément sur le métier d'auteur, parce que pour moi, avant l’intervention, être auteur c’était écrire sans faute une histoire qui a du sens, alors qu'il travaille sur une douzaine de livres environ et qu'écrire un livre peut durer dix ans donc c'est un métier où il faut tout le temps réfléchir pour de nouvelles histoires et il faut aussi que le lecteur soit heureux de lire le livre.
J'ai aussi trouvé très surprenante la manière dont il est devenu auteur car c'est le destin et j 'ai été très surpris par cette anecdote.
Loïs
J-C TIXIER nous a fait remarquer qu’au fond de nous, nous avons tous une âme d’écrivain. Même si l’on n’aime pas lire, même si on fait des fautes d’orthographe, on peut quand même écrire des histoires. Il faut juste ne fermer aucune porte.
Lorette
J'ai appris que la vie d'auteur n'est pas toujours simple parce que l'auteur ne choisit pas la première de couverture ce n'est pas lui qui dessine les images . J'ai appris aussi qu'il est payé 30 à 40 centimes en fonction du livres , le reste va aux éditeurs etc. J'ai appris qu'un livre, on pouvait le créer pendant des années et qu'il se passe un an entre le livre fini jusqu'à ce qu'il sorte en librairie.
Pablo
J’ai beaucoup aimé la rencontre avec Jean- Christophe TIXIER, je me suis vraiment intéressée à tout ce qu’il disait. J’ai trouvé que c’était une personne très gentille et très à l’aise avec nous. Il nous a aussi expliqué qu’il ne fallait pas forcément se mettre « des barrières ». Quand on n’aime pas, essayer au moins une fois. Dans cette rencontre je me suis aussi rendu compte qu’écrire un livre c’était très long. Par exemple pour La traversée, il lui a fallu deux ans pour réaliser le brouillon, cinq semaines d’écriture et quatre à cinq mois de correction.
Cerise
J'ai bien aimé l'exercice d'imagination à la fin des trois heures car on pouvait imaginer un personnage triste au coin d'une cour de récréation, tout recroquevillé, et dès que quelqu'un s'approchait de lui, il traversait la cour d'école pour aller dans un autre coin. Ensuite il fallait dire à Jean-Christophe Tixier comment était le personnage, par exemple les bras croisés et la tête dans les bras.
Jean-Christophe Tixier est un auteur gentil, prêt à nous renseigner et à nous faire partager son savoir. Il a su par ses mots et ses expressions nous montrer son vécu.
Thibault
Lors de cette rencontre, j'ai pu échanger avec l'auteur sur son avenir et les projets qu'il envisageait. On a parlé de sa vie, il semble avoir une vie active et intéressante. Il a une réunion avec sa famille tous les 5 ans. Il a écrit des romans, des livres, des bandes dessinées : tous ses livres ont l'air très intéressants.
Stéphany
J'ai retenu de la rencontre de l'auteur Jean-Christophe Tixier qu'il écrit pour les enfants, les adolescents et les adultes. Il a rédigé un livre sur les migrants pour montrer aux gens que des pays sont en guerre, que des personnes fuient pour éviter un mariage forcé par exemple ou pour plein d'autres raisons.
Manon
Cette rencontre avec J.C Tixier m’a beaucoup appris. Malheureusement je n’ai pas eu l’idée de lui poser la question s’il connaissait d’autres auteurs qui utilisaient la même manière d’écrire, c’est-à-dire de faire un brouillon pendant des mois, voire des années. Il nous a conseillé de nous mettre à la place du narrateur pour écrire car ça fait une écriture plus forte en émotions.
Tom
Il nous a dit qu’il était en train de réfléchir à un livre depuis dix ans ! Je pensais que cela se faisait petit à petit, mais pas du tout ! J’ai aussi appris que, pour écrire La traversée, il est allé lui-même dans un camp de réfugiés !
C’était la première fois que je rencontrais un écrivain et c’était une très bonne expérience, j’en garde des très bons souvenirs.
Naomie
J'ai bien aimé avoir les réponses de l'écrivain par rapport aux questions que la classe se posait sur le livre La traversée, même si souvent Jean-Christophe Tixier changeait de sujet quand une question lui était posée. Ensuite nous avons fait une expérience, nous devions fermer les yeux et nous concentrer sur ce que nous disait Jean-Christophe Tixier. Il nous parlait d'un enfant triste et en l'écoutant l'image nous venait dans la tête, ensuite il nous a demandé de décrire le garçon et nous avions chacun une version différente mais avec quelques points communs. C'est comme ça qu'il fait pour écrire ses livres,en se mettant dans la peau du personnage. Puis certains, à la fin de l'intervention, ont demandé un autographe.
Romain
Ce que j’ai retenu de l’intervention, c’est que ça doit être difficile et long d’écrire un livre. Par exemple, on écrit la première ligne d’un livre et quelques jours plus tard, on va la changer car ça ne nous plaît plus ou alors on a d’autres idées.
J’ai aussi retenu qu’il fallait beaucoup explorer pour trouver de l’inspiration et avoir beaucoup d’imagination.
Léa
Il nous a montré qu'écrire même à quinze ans, c'est simple. On a fermé les yeux, puis il nous a dit d'imaginer que c’était la récré, puis qu'il neigeait. Un petit garçon était triste dans un coin de la cour, et si quelqu'un s'approchait de lui, il partait dans un autre coin de la cour, pour être tranquillement seul et puis voilà . Ensuite il nous a demandé de décrire comment il était triste. Moi je l'ai vu un pied contre le mur, regardant le sol, puis si quelqu'un venait, il partait en courant avec sa capuche sur la tête, comme quoi l'imagination est incroyable .
Eloam
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé pouvoir avoir la chance de rencontrer l'auteur d'un livre que j'ai lu. Il m'a éclairée sur ce que je n'avais pas compris et m'a apporté des précisions utiles en ce qui concerne son roman, la construction de ses chapitres, les prénoms de ses personnages.
Grâce à la petite expérience faite à la toute fin de l'intervention, j'ai constaté que même les personnes qui disent ne pas avoir d'imagination en ont. Tout le monde a de l'imagination.
Anouk
Je me souviendrais surtout de certaines phrases qu’il a dites comme :
« Le problème c’est l’inégalité et la non répartition des richesses »
« La première critique que j’ai reçue quand j’ai dit que je voulais écrire c’est : Tu veux pas aller voir un psy ? »
« Qu’importe ce que l’on fait, ça ne plaît pas à tout le monde »
« Je ne suis pas là pour écrire Plus Belle la Vie »
Celle qui m'a le plus atteinte c’est celle-là :
« Le seul regret dans la vie, c’est de ne pas essayer »
Jeanne